mercredi 1 mai 2013

Strasbourg Semaine 5

Strasbourg
Les hommes marchent, le vent souffle, les arbres font la danse de la pluie. Il y a aussi du silence dans la tempête. 

Strasbourg
Je ne sais pas qui a tué l'aventure ni pourquoi à sa place on nous a fichu la mésaventure. Le plus triste dans la mort d'un sans-abri ce sont ses années de survie. C'est la vie. 

Même si
Si l'hiver s'accroche à nos guenilles, un jour prochain les Magnolias fleuriront quand même.  

Strasbourg Monde
C'est bien le même monde, la même ville. Je suis parfois bien obligée d'y croire. Mais il y a ce que je vois et des montées de larmes a étouffer. J'étouffe. 

Tram
Grégaire primaire chacun devient quelqu'un d'autre on est seul en nous-même. 

Fin de semaine
Mes pensées traînent autour du week-end qui commence, sans idées précises. Le froid. Ici on peut mourir de la misère sans que personne ne s'y intéresse, pas même la justice. 

Strasbourg
La vie passe comme l'eau calme d'une rivière dont on ne voit pas le fond. Parfois il est plus facile d'étouffer que de respirer. On ne peut pas se pendre à une question. 

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