samedi 31 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
samedi 24 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
Strasbourg
Strasbourg
Ce nom évoque une autre réalité que cette image publicitaire à facettes que certains veulent lui donner pour attirer le touristique et son portefeuille.
samedi 17 décembre 2011
perpétuel exil
Cette impression de ne pas être là où l'existence à du sens,
Où elle coulerait dans le creuset de vies fleurissantes.
Le perpétuel exil s'est installé ; que je feins en vain d'ignorer
Monique Maitte
17 décembre 2011
vendredi 16 décembre 2011
le mal est fait
la rue ce n'est pas la vie
pourtant nous devons survivre en elle
qui est la plus violente de tous nos ennemis
nous devons résister aux marches forcées
entourés de travailleurs sociaux
qui nous cadrent et nous encadrent
qui nous pressent chaque jour
dans de vaines démarches
qui peuvent se répéter
se répéter à l'infini
et qui oeuvrent à nous épuiser encore plus
ils se contentent pour nous de miettes insuffisantes
qui ne règlent rien et pour lesquelles certains nous montrent du doigt
miettes, qu'une société avide lâche avec parcimonie
sans jamais avoir conscience
du mal qui nous est fait
Monique Maitte
jeudi 15 décembre 2011
la vie est toujours réelle
j'écoute les marchands d'utopie
les voleurs de parole
distiller de creux discours
qui n'ont d'autre but
que de vous faire croire
que vos vies sont belles
ou pourront le devenir
un jour prochain
vos vies …
n'avez-vous donc jamais ressenti
que vous êtes esclaves de l'immobilisme
du mépris, de l'indifférence
nous sommes du même troupeau
qui se calque avec maladresse
à un modèle imposé
qui reste inaccessible
car il n'accepte aucune de nos faiblesses
nos vies ne peuvent être des paradis
artificiels
ma colère est tombée maintenant, mais
personne ne peut empêcher l'envol de l'écrit
ni son jaillissement turbulent
Monique Maitte
mardi 13 décembre 2011
personne n'a raison
Vous aurez toujours tort face à nos souffrances.
Un quotidien lourd, l'espoir devenu rance
personne n'a raison, personne n'a raison
Monique Maitte
jeudi 1 décembre 2011
Le désespoir ronge chaque pas
Je ne voulais pas voir l'amour mort, ni ressentir la violence, ni me reconnaître dans ses mots... Alors, je suis entrée en silence.
Le replie de moi, le froissement de mes peaux. Seuls les coups me redonnaient vie et m'abrutissaient. Je tombais dans un sommeil carcan sans rêves, sans mouvement.
Mes os cassés un à un, la douleur constante ; je me sentais vivante. Le trop humain était devenu une gêne, un chemin impossible, des paroles inutiles, un frein à ce destin dessiné.
Chaque possibilité de m'échapper de cet insensé enfer était étouffante et aussi lacérante que ses jeux de cutter.
Je me sentais en symbiose avec le monde, je lui appartenais. Je me laissais glisser dans l'étouffement institutionnalisé. Rien de ce que j'avais à dire n'était entendable, rien n'était écoutable. Je n'avais pas la forme, la syntaxe était mal choisie.
Le silence de la parole, mais pas celui de l'écrit. Écrits et cris vains.
Il m'était impossible de rejoindre un ailleurs.
Le désespoir ronge chaque pas.
Puis, dans tous ses impossibles tissés un à un ensemble j'ai retrouvé le fil de l'espoir.
dimanche 13 novembre 2011
jeudi 10 novembre 2011
qui est vivant ou mort
Qui est vivant ?
Qui est mort ?
Comment le saurais-je ?
Je ne le sais pas de moi
Monique Maitte
la vie m'a dit
La vie m'a dit
en me faisant des reproches
que je ne pouvais perdre mon bagage
mais qu'elle non plus ne se perdait pas
Monique Maitte
pas d'autre chemin
une pluie froide tombe
et le vent fou gronde
pas d'autre chemin que celui-là
Monique Maitte
sans se retourner
Plus le temps passait et plus je m'enfonçais dans le bas-côté
je n'avais qu'un bagage léger, je portais pratiquement tout sur moi
mon bien le plus précieux étaient des petits carnets noircis
que j'avais attachés par un élastique épais, solide
j'alignais les mots, les phrases sans jamais me relire
qu'avais-je écrit, qu'avais-je pensé, dit, ressenti, quel était le liant
j'avançais sur ces carnets comme dans cette vie, sans me retourner
Monique Maitte
l'amitié
Souvenir puis fragment de rêve,
je n'ai jamais cessé de fouler les pavés de l'amitié
Monique Maitte
un jour
Tous ces mots,
écrasés par le poids de vos silences,
un jour,
s'évaderont ensemble de nos coeurs
dans une nuée d'espérances
Monique Maitte
glissade
balafre légère tracée dans le temps,
tes moments de colère,
égratignent mes enchantements
Monique Maitte
Sur les chemins de meilleurs accords...
Lorsque enfin je vivrai mon histoire,
je vous offrirai mes lignes d’espoir.
M’évader avec vous en résonance
Sur les chemins de meilleurs accords
Monique Maitte
tréfonds
De nos bois morts,
je ferai des tresses de feu,
qui illumineront jusqu'à nos tréfonds
Monique Maitte
mercredi 9 novembre 2011
jeudi 13 octobre 2011
la traque
je ne voyais le renouveau que dans les changements de la nature environnante
les rares fois ou je m'aventurais à l'homme je n'étais pas en mesure d'apprécier quoi que ce soit
je devais marcher sans cesse ne m'arrêtant qu'aux défaillances de mon corps
marcher pour avancer, marcher sans envisager l'avenir, en occultant toutes traces du passé
les jours devenaient des semaines qui formaient des mois puis passèrent des années
Monique Maitte
mercredi 21 septembre 2011
un espace de liberté et de possibles
le silence est la clef de l'écoute
l'écriture seul accès à l'humain
chaque mot est chargé de sens
et devient un espace de liberté et de possibles
Monique Maitte
La rue nous a bouffé
la rue nous a bouffé quelque chose
je ne sais pas quoi, l'âme peut-être
ou le désir de nous mêler à vous
de côtoyer vos craintes et votre lâcheté
Monique Maitte
vendredi 16 septembre 2011
le dire
lorsque l'espoir est mit dans le dire et le partager
aucun silence ne peut résister
car la parole se place entre eux sans majuscule
Monique Maitte
lundi 5 septembre 2011
dimanche 28 août 2011
lundi 15 août 2011
coercition 1
trop de temps passé sous le joug de la coercition
mon âme s'y frelate
je ne serais pas la porte parole de cette condamnation
Monique Maitte
15 août 2011
coercition 2
j'avais tout pour réussir
j'aurai pu faire mieux
le prix à payer ? soumission, concessions, opprobre de cons
… et les honneurs qui en découlent
Monique Maitte
15 août 2011
mardi 9 août 2011
jeudi 21 juillet 2011
cycle
Les prairies de l'été fleurissent les affaires humaines.
Le chant des cigales est éphémère.
Monique Maitte
dimanche 10 juillet 2011
Au vide de la nuit
Il est temps de me parler de ces autres choses, de les envisager autrement.
J'ai suffisamment attendu pour aborder ces nouveaux rivages.
Trop souvent les déceptions et les peurs ont dominé toutes formes du possible.
Les ombres qui peuplent les vides de mes nuits m'ont averti,
Qu'un retour en arrière peut-être un ailleurs.
Monique Maitte
10 juillet 2011
samedi 9 juillet 2011
La vie me dépasse
Porte close.
Mon exil est intérieur
et dans une solitude complète au détriment de tout, écrire.
Le coeur serré.
Ma vie soudain me dépasse
et c'est dans le renoncement que mes rêves sont les plus beaux à écrire.
Monique Maitte
9 juillet 2011
dimanche 26 juin 2011
Rivage
Pour affronter ses peurs faut-il revenir à la source?
Aller en avant, en arrière, à contre courant?
Remonter du fond ou replonger en lui?
Avoir conscience qu'aucune main tendue n'est a saisir,
Car c'est beaucoup plus facile ainsi, plus simple.
Accepter qu'il est plus vrai de s'éloigner en solitude,
Pour prendre une direction qui reste inconnue
Monique Maitte
26 juin 2011
dimanche 5 juin 2011
La nuit
Aujourd'hui je regarde les mots gesticuler dans tous les sens et disparaître comme des traînées de poudre. Toutes les traces de leur passage dans mes troubles pensées sont balayées par les vents de la nuit.
La nuit est bien la seule à pouvoir me tenir éveillée, à me garder les yeux ouverts.
Monique Maitte
5 juin 2011
jeudi 5 mai 2011
Combien de silences faudra t-il pour libérer la parole ?
Peut-on encore reculer ?
Ne plus pouvoir avancer, être acculé ?
Un silence m'enserre,
Un silence suspend mes mots,
Un silence m'indiffère,
Un autre est inquiétant.
Combien de silences faudra t-il pour libérer la parole ?
Mai 2011
dimanche 1 mai 2011
hier
hier, j'ai regardé la pluie tomber sur l'eau de la ziegelwasser qui coulait doucement dans son lit
1 mai 2011
1 mai 2011
samedi 30 avril 2011
La nuit
Hier
j'ai marché dans la nuit à la lumière des lampadaires
j'ai retrouvé les ombres gigantesques de mes frayeurs
D'hier
Et ce soir la nuit ne sera pas tout à fait elle même
Mo Maitte
30 avril 2011
jeudi 28 avril 2011
des goûts différents
toutes ces amabilités, cette humanité de salon, que vous étalez bruyamment me dégoûtent et je n'aurai de cesse de vomir à vos pieds des goûts différents
Monique Maitte
jeudi 21 avril 2011
jeune Lou
Sur le trottoir gris, j'ai croisé un jeune Lou fatigué qui m'a souri. J'ai posé mon dos contre le mur, ni trop près, pas trop loin. Le temps d'une cigarette et d'un moment de rien, nous avons regardé ensemble l'univers absurde tournoyer sur lui-même.
samedi 9 avril 2011
je ne cherche personne
je ne cherche personne
dans l'immensité du rien
qu'est devenu ce monde
9 avril 2011
vendredi 8 avril 2011
Je m'efforce de vibrer
Je m'efforce de vibrer sur le fil de la beauté qui perle dans la douleur environnante alors que l'oeil est devenu fuyant et que les espoirs sont fanés depuis si longtemps
samedi 2 avril 2011
squat
Je me surprends à sourire à un vol d'hirondelles. L'air encore frais fini de me réveiller, j'attendrai la chaleur du soleil pour sortir. La ville nous abrite malgré elle pour pas un rond et nous pourrissons en elle dans les odeurs de moisissure.
2 avril 2011
Parias
Je suis de ces parias désignés par des préjugeurs cyniques qui tiennent constamment ma réalité à l'écart. Pendant ces temps là le soleil depuis nos lustres se cramponne au ciel et les nuages n'altèrent jamais sa détermination a briller.
avril 2011
dimanche 13 mars 2011
samedi 12 mars 2011
jeudi 3 mars 2011
mercredi 2 mars 2011
la couleur de la lune
Car vois-tu en me plaçant dans un entre-deux couloir, j'échappe aux bruits incessants du monde et à sa vitesse folle. Je cherche toujours paisiblement quelle est la couleur de la Lune.
jeudi 17 février 2011
Ville
Je regardais cette ville pour la première fois et je me souvenais d'une autre.
On distingue toujours un fil blanc d'un fil noir.
On distingue toujours un fil blanc d'un fil noir.
samedi 5 février 2011
Mutisme
Les petites magouilles entre amis, les passes-droits, les facilités et les coups-bas
Tout le monde savait, mais se taisait.
Les abandonnés, les crèves la faim, les humiliés et les promesses sans lendemain
Tout le monde savait, mais se taisait.
Le mutisme généralisé sonne la fin de tous les possibles.
Tout le monde le sait,
Tout le monde se tait.
Monique Maitte
5 février 2011
jeudi 3 février 2011
et quand je ne serais plus une clocharde, tu m'aimeras encore ?
et quand je ne serais plus une clocharde, tu m'aimeras encore ?
je ne supporte pas les gens aux discours culpabilisants, moralisateurs et compassionnels. Ce n'est pas parce que tu t'intéresses ou milites pour une cause voire deux que tu es respectable.
Ceux qui voudraient ressentir ma douleur, se marquer de mes cicatrices m'emmerdent bien plus que l'indifférent.
Une conne d'extrême gauche que j'ai virée de mon profil facebook me hurlait régulièrement dessus en prêchant la révolte contre le vilain capitaliste qui a l'impudence d'avoir un appart, un boulot, une bagnole, une famille ; quel salop!
Quelle conne!!! Je te fiche un billet de 5 que cette pétasse ne lâcherait pas ses biens pour le mien. Ma névrose n'est pas identitaire, surtout avec le passé qui figure dans mon CV de vie.
C'est extraordinaire, depuis 5 ans je rencontre sans cesse des militants, tous coincés dans "leur" combat : les sans-abri, les sans-papier, les roms, les enfants, les chiens, et depuis peu, la neige et les crottes de chiens… Chacun ne s'intéressant qu'à "sa" cause, celle de son clan. Et peu importe son impact, sa force, sa véracité. Tous sont capable d'une extraordinaire violence et d'un mépris immense dès lors qu'on exprime un avis différent.
Je constate que pas un ne se remet en question, trop installé dans leur catégorie ; t'as une cause t'as tout bon, l'autre non. Pour eux le principal est d'avoir des trucs à revendiquer.
Forcément ils sont bien dans l'air du temps et le temps est pourri.
En ce moment l'autre sport à la mode est de taper sur son camps ou le plus approchant. Pas nouveau hein, déjà vu.
La situation n'est-elle pas assez mauvaise ou ils s'en foutent carrément des 15 millions de crèves-la-faim?
Je suis une pessimiste et je crois dur comme fer qu'il n'y a que le pessimisme qui me permet d'agir.
C'est sans doute pourquoi je crois dur comme fer que vos clivages partisans sont votre seule raison d'exister et que pour moi l'échéance de 2012 c'est le retour à Pôle Emploi.
Monique Maitte
février 2011
Monique Maitte
février 2011
dimanche 30 janvier 2011
dimanche 23 janvier 2011
j'écoute les marchands d'utopie
j'écoute les marchands d'utopie
les voleurs de parole
distiller de creux discours
qui n'ont d'autre but
que de vous faire croire
que vos vies sont belles
ou pourront le devenir
un jour prochain
vos vies …
esclaves de l'immobilisme
du mépris et de l'indifférence
vous n'êtes qu'un troupeau
qui se calque avec maladresse
à un modèle imposé
inaccessible
ne pouvant contenir vos faiblesses
nourries de paradis sombres
ma colère est tombée dans un puits sans fond
personne ne peut empêcher l'envol de l'écrit
Monique Maitte
23 janvier 2011
Les temps et la parole
je m'égare à tout jamais dans une ligne de fuite ou l'imparfait domine l'indicatif
jeudi 20 janvier 2011
âmes en ballotage
j'ai rencontré des âmes en ballotage.
Quand je pense à toutes ces voix qui s'élèvent pour ne rien dire,
Qui bruissent sans cesse sur des riens, inutiles à mes pensées,
Ignorantes et creuses volontairement
vendredi 14 janvier 2011
samedi 1 janvier 2011
Adieu 2011
Et voilà que cette année vient à son terme.
Ça fait un bon moment que nous passons ensemble d'une année à l'autre et que nos souhaits se répètent...
Pour celle qui se présente, j'ai décidé de faire une petite liste de ce que j'aime et que nous allons partager.
J'aime le ciel, quand il est bleu, quand il est gris et éclatant ;
J'aime la glycine et les magnolias plus que la violette si délicate, plus que les roses jaunes ;
J'éprouve pour la libellule une admiration infinie ;
J'aime que chaque homme, puisse vivre sa vie ;
J'aime l'espoir ;
J'aime les étoiles ;
Un homme qui sourit ;
J'aime croiser les amours adolescentes ;
Les chats qui m'attendrissent ;
J'aime le premier café du matin et le suivant ;
J'aime l'été et l'automne, mais ne déteste pas le printemps, pas même l'hiver ;
J'aime le calme, la paix, mais je ne fuis pas face au tumulte d'un monde que je juge fou.
J'aime la musique ;
Et j'aime la poésie.
Mô
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