samedi 24 décembre 2011

vendredi 23 décembre 2011

Strasbourg


Strasbourg
Ce nom évoque une autre réalité que cette image publicitaire à facettes que certains veulent lui donner pour attirer le touristique et son portefeuille.

samedi 17 décembre 2011

perpétuel exil

Cette impression de ne pas être là où l'existence à du sens, 
Où elle coulerait dans le creuset de vies fleurissantes. 
Le perpétuel exil s'est installé ; que je feins en vain d'ignorer

Monique Maitte 
17 décembre 2011

vendredi 16 décembre 2011

aux femmes de la rue


le mal est fait

la rue ce n'est pas la vie
pourtant nous devons survivre en elle
qui est la plus violente de tous nos ennemis
nous devons résister aux marches forcées
entourés de travailleurs sociaux
qui nous cadrent et nous encadrent
qui nous pressent chaque jour
dans de vaines démarches
qui peuvent se répéter 
se répéter à l'infini 
et qui oeuvrent à nous épuiser encore plus
ils se contentent pour nous de miettes insuffisantes
qui ne règlent rien et pour lesquelles certains nous montrent du doigt
miettes, qu'une société avide lâche avec parcimonie
sans jamais avoir conscience
du mal qui nous est fait

Monique Maitte


jeudi 15 décembre 2011

la vie est toujours réelle


j'écoute les marchands d'utopie
les voleurs de parole
distiller de creux discours
qui n'ont d'autre but
que de vous faire croire
que vos vies sont belles
ou pourront le devenir
un jour prochain

vos vies …
n'avez-vous donc jamais ressenti
que vous êtes esclaves de l'immobilisme
du mépris, de l'indifférence

nous sommes du même troupeau
qui se calque avec maladresse
à un modèle imposé
qui reste inaccessible
car il n'accepte aucune de nos faiblesses
nos vies ne peuvent être des paradis
artificiels

ma colère est tombée maintenant, mais
personne ne peut empêcher l'envol de l'écrit
ni son jaillissement turbulent

Monique Maitte


mardi 13 décembre 2011

personne n'a raison

Vous aurez toujours tort face à nos souffrances.
Un quotidien lourd, l'espoir devenu rance
personne n'a raison, personne n'a raison

Monique Maitte

jeudi 1 décembre 2011

Le désespoir ronge chaque pas

Je ne voulais pas voir l'amour mort, ni ressentir la violence, ni me reconnaître dans ses mots... Alors, je suis entrée en silence.
Le replie de moi, le froissement de mes peaux. Seuls les coups me redonnaient vie et m'abrutissaient. Je tombais dans un sommeil carcan sans rêves, sans mouvement.
Mes os cassés un à un, la douleur constante ; je me sentais vivante. Le trop humain était devenu une gêne, un chemin impossible, des paroles inutiles, un frein à ce destin dessiné.

Chaque possibilité de m'échapper de cet insensé enfer était étouffante et aussi lacérante que ses jeux de cutter.
Je me sentais en symbiose avec le monde, je lui appartenais. Je me laissais glisser dans l'étouffement institutionnalisé. Rien de ce que j'avais à dire n'était entendable, rien n'était écoutable. Je n'avais pas la forme, la syntaxe était mal choisie.

Le silence de la parole, mais pas celui de l'écrit. Écrits et cris vains.

Il m'était impossible de rejoindre un ailleurs.
Le désespoir ronge chaque pas.

Puis, dans tous ses impossibles tissés un à un ensemble j'ai retrouvé le fil de l'espoir.

dimanche 13 novembre 2011

13 novembre
c'est la journée de la gentillesse ... donc, je retourne sous la couette ... mais j'en pense pas moins !

jeudi 10 novembre 2011

qui est vivant ou mort


Qui est vivant ?
Qui est mort ?
Comment le saurais-je ?

Je ne le sais pas de moi

Monique Maitte

la vie m'a dit

La vie m'a dit
en me faisant des reproches
que je ne pouvais perdre mon bagage
mais qu'elle non plus ne se perdait pas

Monique Maitte

pas d'autre chemin

une pluie froide tombe
et le vent fou gronde
pas d'autre chemin que celui-là

Monique Maitte

sans se retourner

Plus le temps passait et plus je m'enfonçais dans le bas-côté
je n'avais qu'un bagage léger, je portais pratiquement tout sur moi
mon bien le plus précieux étaient des petits carnets noircis
que j'avais attachés par un élastique épais, solide 
j'alignais les mots, les phrases sans jamais me relire
qu'avais-je écrit, qu'avais-je pensé, dit, ressenti, quel était le liant
j'avançais sur ces carnets comme dans cette vie, sans me retourner

Monique Maitte

l'amitié

Souvenir puis fragment de rêve,
je n'ai jamais cessé de fouler les pavés de l'amitié

Monique Maitte

un jour

Tous ces mots,
écrasés par le poids de vos silences,
un jour,
s'évaderont ensemble de nos coeurs
dans une nuée d'espérances

Monique Maitte

glissade

balafre légère tracée dans le temps,
tes moments de colère,
égratignent mes enchantements

Monique Maitte

Sur les chemins de meilleurs accords...

Lorsque enfin je vivrai mon histoire,
je vous offrirai mes lignes d’espoir.
M’évader avec vous en résonance
Sur les chemins de meilleurs accords

Monique Maitte

tréfonds

De nos bois morts,
je ferai des tresses de feu,
qui illumineront jusqu'à nos tréfonds

Monique Maitte

mercredi 9 novembre 2011

L'écrit

C'est dans le silence
Que je hurle l'espoir
Ou dans l'écrit

Monique Maitte

jeudi 13 octobre 2011

la traque

je ne voyais le renouveau que dans les changements de la nature environnante
les rares fois ou je m'aventurais à l'homme je n'étais pas en mesure d'apprécier quoi que ce soit
je devais marcher sans cesse ne m'arrêtant qu'aux défaillances de mon corps
marcher pour avancer, marcher sans envisager l'avenir, en occultant toutes traces du passé
les jours devenaient des semaines qui formaient des mois puis passèrent des années

Monique Maitte

mercredi 21 septembre 2011

un espace de liberté et de possibles

le silence est la clef de l'écoute
l'écriture seul accès à l'humain
chaque mot est chargé de sens
et devient un espace de liberté et de possibles

Monique Maitte

La rue nous a bouffé

la rue nous a bouffé quelque chose
je ne sais pas quoi, l'âme peut-être
ou le désir de nous mêler à vous
de côtoyer vos craintes et votre lâcheté

Monique Maitte

vendredi 16 septembre 2011

le dire

lorsque l'espoir est mit dans le dire et le partager
aucun silence ne peut résister
car la parole se place entre eux sans majuscule

Monique Maitte

lundi 5 septembre 2011

cicatrices

les cicatrices visibles se soignent et disparaissent
les cicatrices invisibles traînent

mardi 9 août 2011

jeudi 21 juillet 2011

cycle

Les prairies de l'été fleurissent les affaires humaines.
Le chant des cigales est éphémère.

Monique Maitte

dimanche 10 juillet 2011

Au vide de la nuit

Il est temps de me parler de ces autres choses, de les envisager autrement.
J'ai suffisamment attendu pour aborder ces nouveaux rivages.
Trop souvent les déceptions et les peurs ont dominé toutes formes du possible.
Les ombres qui peuplent les vides de mes nuits m'ont averti, 
Qu'un retour en arrière peut-être un ailleurs.

Monique Maitte
10 juillet 2011

samedi 9 juillet 2011

La vie me dépasse

Porte close. 
Mon exil est intérieur
et dans une solitude complète au détriment de tout, écrire.
Le coeur serré.
Ma vie soudain me dépasse
et c'est dans le renoncement que mes rêves sont les plus beaux à écrire.

Monique Maitte
9 juillet 2011

dimanche 26 juin 2011

Rivage

Pour affronter ses peurs faut-il revenir à la source?
Aller en avant, en arrière, à contre courant?
Remonter du fond ou replonger en lui?

Avoir conscience qu'aucune main tendue n'est a saisir,
Car c'est beaucoup plus facile ainsi, plus simple.
Accepter qu'il est plus vrai de s'éloigner en solitude,
Pour prendre une direction qui reste inconnue

Monique Maitte
26 juin 2011

dimanche 5 juin 2011

La nuit

Aujourd'hui je regarde les mots gesticuler dans tous les sens et disparaître comme des traînées de poudre. Toutes les traces de leur passage dans mes troubles pensées sont balayées par les vents de la nuit.
La nuit est bien la seule à pouvoir me tenir éveillée, à me garder les yeux ouverts. 
Monique Maitte 
5 juin 2011

jeudi 5 mai 2011

Combien de silences faudra t-il pour libérer la parole ?

Peut-on encore reculer ?
Ne plus pouvoir avancer, être acculé ?
Un silence m'enserre,
Un silence suspend mes mots,
Un silence m'indiffère,
Un autre est inquiétant.
Combien de silences faudra t-il pour libérer la parole ?

Mai 2011

dimanche 1 mai 2011

hier

hier, j'ai regardé la pluie tomber sur l'eau de la ziegelwasser qui coulait doucement dans son lit

1 mai 2011

samedi 30 avril 2011

La nuit

Hier
j'ai marché dans la nuit à la lumière des lampadaires
j'ai retrouvé les ombres gigantesques de mes frayeurs
D'hier
Et ce soir la nuit ne sera pas tout à fait elle même

Mo Maitte
30 avril 2011

jeudi 28 avril 2011

des goûts différents

toutes ces amabilités, cette humanité de salon, que vous étalez bruyamment me dégoûtent et je n'aurai de cesse de vomir à vos pieds des goûts différents

Monique Maitte

jeudi 21 avril 2011

jeune Lou

Sur le trottoir gris, j'ai croisé un jeune Lou fatigué qui m'a souri. J'ai posé mon dos contre le mur, ni trop près, pas trop loin. Le temps d'une cigarette et d'un moment de rien, nous avons regardé ensemble l'univers absurde tournoyer sur lui-même.


samedi 9 avril 2011

je ne cherche personne

je ne cherche personne
dans l'immensité du rien
qu'est devenu ce monde

9 avril 2011

vendredi 8 avril 2011

Je m'efforce de vibrer

Je m'efforce de vibrer sur le fil de la beauté qui perle dans la douleur environnante alors que l'oeil est devenu fuyant et que les espoirs sont fanés depuis si longtemps

samedi 2 avril 2011

squat

Je me surprends à sourire à un vol d'hirondelles. L'air encore frais fini de me réveiller, j'attendrai la chaleur du soleil pour sortir. La ville nous abrite malgré elle pour pas un rond et nous pourrissons en elle dans les odeurs de moisissure. 
2 avril 2011

Parias

Je suis de ces parias désignés par des préjugeurs cyniques qui tiennent constamment ma réalité à l'écart. Pendant ces temps là le soleil depuis nos lustres se cramponne au ciel et les nuages n'altèrent jamais sa détermination a briller.

avril 2011

dimanche 13 mars 2011

je poétise en matinale, le chant d'éveil des oiseaux en fond musical
13 mars 2011

samedi 12 mars 2011

Hier soir, du coin de l'oeil, j'ai très bien vu, ma silhouette qui éclipsait la Lune. 
Je venais l'espace d'un fragment de temps, de l'avaler ... littérairement.
mars 2011

jeudi 3 mars 2011

Je me souviens des autres fois,
Les souvenirs donnent de l'aplomb sur le monde,
J'ai déjà attendu le coucher du soleil

mercredi 2 mars 2011

la couleur de la lune

Car vois-tu en me plaçant dans un entre-deux couloir, j'échappe aux bruits incessants du monde et à sa vitesse folle. Je cherche toujours paisiblement quelle est la couleur de la Lune.

jeudi 17 février 2011

Ville

Je regardais cette ville pour la première fois et je me souvenais d'une autre.
On distingue toujours un fil blanc d'un fil noir.

samedi 5 février 2011

Pendant ce temps-là, certains, toujours, n'en démordent pas et veulent nous envoyer là-bas, ailleurs
5 février 2011

Mutisme


Les petites magouilles entre amis, les passes-droits, les facilités et les coups-bas

Tout le monde savait, mais se taisait.

Les abandonnés, les crèves la faim, les humiliés et les promesses sans lendemain

Tout le monde savait, mais se taisait.

Le mutisme généralisé sonne la fin de tous les possibles.

Tout le monde le sait,

Tout le monde se tait.

Monique Maitte
5 février 2011


jeudi 3 février 2011

et quand je ne serais plus une clocharde, tu m'aimeras encore ?

et quand je ne serais plus une clocharde, tu m'aimeras encore ?

je ne supporte pas les gens aux discours culpabilisants, moralisateurs et compassionnels. Ce n'est pas parce que tu t'intéresses ou milites pour une cause voire deux que tu es respectable.
Ceux qui voudraient ressentir ma douleur, se marquer de mes cicatrices m'emmerdent bien plus que l'indifférent.

Une conne d'extrême gauche que j'ai virée de mon profil facebook me hurlait régulièrement dessus en prêchant la révolte contre le vilain capitaliste qui a l'impudence d'avoir un appart, un boulot, une bagnole, une famille ; quel salop! 
Quelle conne!!! Je te fiche un billet de 5 que cette pétasse ne lâcherait pas ses biens pour le mien. Ma névrose n'est pas identitaire, surtout avec le passé qui figure dans mon CV de vie. 
C'est extraordinaire, depuis 5 ans je rencontre sans cesse des militants, tous coincés dans "leur" combat : les sans-abri, les sans-papier, les roms, les enfants, les chiens, et depuis peu, la neige et les crottes de chiens… Chacun ne s'intéressant qu'à "sa" cause, celle de son clan. Et peu importe son impact, sa force, sa véracité. Tous sont capable d'une extraordinaire violence et d'un mépris immense dès lors qu'on exprime un avis différent.
Je constate que pas un ne se remet en question, trop installé dans leur catégorie ; t'as une cause t'as tout bon, l'autre non. Pour eux le principal est d'avoir des trucs à revendiquer.
Forcément ils sont bien dans l'air du temps et le temps est pourri. 

En ce moment l'autre sport à la mode est de taper sur son camps ou le plus approchant. Pas nouveau hein, déjà vu. 
La situation n'est-elle pas assez mauvaise ou ils s'en foutent carrément des 15 millions de crèves-la-faim? 

Je suis une pessimiste et je crois dur comme fer qu'il n'y a que le pessimisme qui me permet d'agir.
C'est sans doute pourquoi je crois dur comme fer que vos clivages partisans sont votre seule raison d'exister et que pour moi l'échéance de 2012 c'est le retour à Pôle Emploi.

Monique Maitte

février 2011

dimanche 30 janvier 2011

Je ne suis qu'une ombre, une ombre de rien
entre moi et le monde, l'infini tourment

30 janvier 2011

dimanche 23 janvier 2011

j'écoute les marchands d'utopie

j'écoute les marchands d'utopie

les voleurs de parole
distiller de creux discours
qui n'ont d'autre but 
que de vous faire croire 
que vos vies sont belles 
ou pourront le devenir 
un jour prochain

vos vies …
esclaves de l'immobilisme 
du mépris et de l'indifférence 
vous n'êtes qu'un troupeau
qui se calque avec maladresse
à un modèle imposé
inaccessible 
ne pouvant contenir vos faiblesses
nourries de paradis sombres

ma colère est tombée dans un puits sans fond
personne ne peut empêcher l'envol de l'écrit

Monique Maitte 
23 janvier 2011


Les temps et la parole

je m'égare à tout jamais dans une ligne de fuite ou l'imparfait domine l'indicatif

jeudi 20 janvier 2011

âmes en ballotage

j'ai rencontré des âmes en ballotage.
Quand je pense à toutes ces voix qui s'élèvent pour ne rien dire,
Qui bruissent sans cesse sur des riens, inutiles à mes pensées,
Ignorantes et creuses volontairement

samedi 1 janvier 2011

Adieu 2011

Et voilà que cette année vient à son terme.
Ça fait un bon moment que nous passons ensemble d'une année à l'autre et que nos souhaits se répètent...
Pour celle qui se présente, j'ai décidé de faire une petite liste de ce que j'aime et que nous allons partager.
J'aime le ciel, quand il est bleu, quand il est gris et éclatant ;
J'aime la glycine et les magnolias plus que la violette si délicate, plus que les roses jaunes ;
J'éprouve pour la libellule une admiration infinie ;
J'aime que chaque homme, puisse vivre sa vie ;
J'aime l'espoir ;
J'aime les étoiles ;
Un homme qui sourit ;
J'aime croiser les amours adolescentes ;
Les chats qui m'attendrissent ;
J'aime le premier café du matin et le suivant ;
J'aime l'été et l'automne, mais ne déteste pas le printemps, pas même l'hiver ;
J'aime le calme, la paix, mais je ne fuis pas face au tumulte d'un monde que je juge fou.
J'aime la musique ;
Et j'aime la poésie.