mardi 24 janvier 2017

le feu

le feu qui s'arrêta si près de nous devint plus clair et si je vois l'amour que tu me montres je vois nettement celle dont j'attends le comment, le quand de son glissement
rien ne bouge car elle ne bouge pas

ma mort reste textuelle

disons

qu'à côté de lui ma respiration hésite

pleurs

tout ce qui n'est pas pleuré te fait étouffer, t'écrase la gorge, serre tes poumons, alors je regarde ailleurs et je me noie dans un verre d'eau
les larmes remplissent les âmes égarées et trop de larmes assassine l'élan

peurs

peurs et angoisses primaires
réel en différé, présence réelle mais autre
si on revient vers l'autre, c'est que le temps nous y porte
on a peur ou on s'imagine des peurs ?
des jours, des mois, des souvenirs et les mots en avalanche,
les mots qui mitraillent, les ombres qui avalent les ombres
j'attends l'anesthésie
j'attends l'explosion

lundi 23 janvier 2017

lundi 16 janvier 2017

Fantôme

il s'en donne à coeur joie
faisant revivre la séparation
je rentre à la maison
une route, un pont
la ville

dimanche 15 janvier 2017

Les mêmes lettres pour coeur et pour écrou ; tu vois !

Que voulez-vous que je pense d'hommes et de femmes qui commandent à leurs troupes de faire la chasse à des Papis abandonnés à la rue ? 
Je marche sur le cimetière des valeurs et creuse la tombe de l'honneur.

le ciel est immense

Est-ce que l'on arrête d'aimer, ceux que l'on a aimé ? 
Où se réfugie l'amour trahi, bafoué ?

Tu as fait briller mes yeux quand autour tout était noir, tu m'as fait espérer, vivre, rire et pleurer. Et tu as décidé de tout briser un sourire aux lèvres avec cette froide brutalité qui me fait encore trembler d'effroi.
Et ma chute vers le sol semble sans fin. Je lève les yeux et m'aperçois que le ciel est toujours immense.

libre

de quoi suis-je libre lorsque nos intimes accaparent ma pensée

jeudi 12 janvier 2017

noir

il y a les encres noires, les idées noires et puis, il y a les mots des rêves

Je serai

de ton île cercueil où ton cœur à sombré,
je serai un souvenir mensonger,
une note dans un cahier,
un grain de sable,
une fable jetable

mercredi 11 janvier 2017

Confession

Réaliser un de mes rêves, un vrai, ça me rend toute tremblante avec la marée montante dans les yeux

vivre

Tout instant offre la possibilité d'une histoire à vivre 
Qui s'éloigne en regret si on n'ose la saisir