lundi 21 janvier 2013

je déclique

Je vire, je déliste, je déclique, je j'aime plus - Les consensus, les grandes gueules, les insultes, les égos et égoïstes, les lâches - EffaceMent - Contrainte ressentie de l'écrire - Battre - Le désordre des lignes - Quand les heures ne défilent plus - Partir - Aux bords des mots - Fumer une cigarette à la fenêtre de Décembre - Refuser la réponse - Reposer - Reformuler - On tombe en silence - Dans - En dedans - On attend - Se retourner - Se retourner encore - Tourner - Il me semble que j'ai un problème avec le Figuré - Sans compter les dérivés - Il n'y a plus que la nuit pour démasquer -MôMaitte-

jeudi 17 janvier 2013

y'en a qui

y'en a qui ont lard de tirer les marrons du feu en toute quiétude, qui peuvent marcher sur les "gêneurs" sans que ça gêne, ... 
j'ai le sentiment étrange que nous sommes peu à nous étonner d'entendre une conception de projet "humanitaire" qui démarre par le repérage de financements à récupérer, puis qui va sur la phase on en fait quoi, on accroche les politiques comment, sans que jamais, les personnes directement concernées ne soient consultées... 
En même temps il paraît que les politiques sont très contents de soutenir des projets présentés par des "acteurs locaux" à la prestigieuse étiquette et que la place des gens sera celle de saint-serré (les fesses) et fermez là et dîtes merci au gentil monsieur ... 
Pan, je me prends ça dans les dents, je me ballade avec trois lettres qui n'ont rien de politiquement correct. 
Je suis certaine d'avoir raison ! je sais, ça fait elle se prend pas pour une merde. Un projet bâti sur l'intérêt perso, fric ou politique est voué à rester un coup de sparadrap, de bluff. Il fera l'objet d'un buzz médiatique et pendant ce temps là, les gens eux, les vrais gens ... mais bon, c'est une autre histoire. 

mercredi 16 janvier 2013

Rions

L'indigence dans la réflexion de certains m'entraîne soudain à en rire. Il est navrant que leurs écrans de fumée fonctionnent si bien et cachent les cadavres des plus faibles qu'ils sèment pendant que le monde à le regard fixé sur un écran de télé. Le temps défile en décennies, en années, en mois et leur ridicule fait loi. Rions car ces éclats sont notre meilleure arme face à leur impuissance à régler la plus petite de nos difficultés. 
Rions ensemble des gesticulations de ces pantins. 

jeudi 3 janvier 2013

la fin des choses

Faut-il se faire à l'idée que toute chose - bonne ou mauvaise - a une fin? 
Ou faut-il comprendre que les choses ne sont pas aussi extraordinaires qu'on le prétend? Qu’elles sont même franchement mauvaises? Ordinaires. La fin n'a parfois de mérite que parce qu'elle vient prouvée que les espoirs étaient mal fondés. 

mardi 1 janvier 2013

Je ne vous souhaite rien car y vous travaillez très bien

J'ai enterré seule le cadavre de cette illusion que nos engagements étaient communs. Il ne me reste plus, comme message à vous livrer, que le silence honteux que vous avez installé entre nous. 

Je ne vous souhaite rien car y vous travaillez très bien. 

Sur ce champ devenu stérile par votre inconscience et inhumaine légèreté, qui fut auparavant un terrain de combats acharnés, vous pourrez avec vos semblables semer des perles de fiel. 

Je ne vous souhaite rien car y vous travaillez très bien. 

Je vais devoir assister aux désastres que vos connivences bâtissent. Alliances de joyeux bordéliques à la vue nombriliste ou l'humain est ignoré, balayé, utilisé. Seul ce combat reste ma rage. 

Je ne vous souhaite rien car y vous travaillez très bien. 

Les marques sur mes poignets seront là un temps pour me souvenir que la vie, toute en ombres habillée, reste la plus vivante. Je ne veux rien savoir de vous, qui n'avez rien à offrir.

Je ne vous souhaite rien car y vous travaillez très bien.