jeudi 17 février 2011

Ville

Je regardais cette ville pour la première fois et je me souvenais d'une autre.
On distingue toujours un fil blanc d'un fil noir.

samedi 5 février 2011

Pendant ce temps-là, certains, toujours, n'en démordent pas et veulent nous envoyer là-bas, ailleurs
5 février 2011

Mutisme


Les petites magouilles entre amis, les passes-droits, les facilités et les coups-bas

Tout le monde savait, mais se taisait.

Les abandonnés, les crèves la faim, les humiliés et les promesses sans lendemain

Tout le monde savait, mais se taisait.

Le mutisme généralisé sonne la fin de tous les possibles.

Tout le monde le sait,

Tout le monde se tait.

Monique Maitte
5 février 2011


jeudi 3 février 2011

et quand je ne serais plus une clocharde, tu m'aimeras encore ?

et quand je ne serais plus une clocharde, tu m'aimeras encore ?

je ne supporte pas les gens aux discours culpabilisants, moralisateurs et compassionnels. Ce n'est pas parce que tu t'intéresses ou milites pour une cause voire deux que tu es respectable.
Ceux qui voudraient ressentir ma douleur, se marquer de mes cicatrices m'emmerdent bien plus que l'indifférent.

Une conne d'extrême gauche que j'ai virée de mon profil facebook me hurlait régulièrement dessus en prêchant la révolte contre le vilain capitaliste qui a l'impudence d'avoir un appart, un boulot, une bagnole, une famille ; quel salop! 
Quelle conne!!! Je te fiche un billet de 5 que cette pétasse ne lâcherait pas ses biens pour le mien. Ma névrose n'est pas identitaire, surtout avec le passé qui figure dans mon CV de vie. 
C'est extraordinaire, depuis 5 ans je rencontre sans cesse des militants, tous coincés dans "leur" combat : les sans-abri, les sans-papier, les roms, les enfants, les chiens, et depuis peu, la neige et les crottes de chiens… Chacun ne s'intéressant qu'à "sa" cause, celle de son clan. Et peu importe son impact, sa force, sa véracité. Tous sont capable d'une extraordinaire violence et d'un mépris immense dès lors qu'on exprime un avis différent.
Je constate que pas un ne se remet en question, trop installé dans leur catégorie ; t'as une cause t'as tout bon, l'autre non. Pour eux le principal est d'avoir des trucs à revendiquer.
Forcément ils sont bien dans l'air du temps et le temps est pourri. 

En ce moment l'autre sport à la mode est de taper sur son camps ou le plus approchant. Pas nouveau hein, déjà vu. 
La situation n'est-elle pas assez mauvaise ou ils s'en foutent carrément des 15 millions de crèves-la-faim? 

Je suis une pessimiste et je crois dur comme fer qu'il n'y a que le pessimisme qui me permet d'agir.
C'est sans doute pourquoi je crois dur comme fer que vos clivages partisans sont votre seule raison d'exister et que pour moi l'échéance de 2012 c'est le retour à Pôle Emploi.

Monique Maitte

février 2011