lundi 30 juillet 2012

30 juillet. André Weckmann poète Alsacien vient de nous claquer la porte au nez, définitivement

dimanche 29 juillet 2012

Chez Jean

La maison de Jean est proche d'une étendue d'eau.
Chez lui, je suis la plus grande poète de tout l'étang.

samedi 28 juillet 2012

boire du noir

Je ne supporte pas l'idée que l'on puisse mettre un nuage de laid sur son café. 
Je continuerai à boire du noir.

mercredi 25 juillet 2012

Le temps passe

Le temps passe par maux et veilles 
Les mots ce matin sont à pourrir le pire 
Je les observe, me hurlant au loup 
D'éviter les vies rages de tous les dangers

mardi 24 juillet 2012

vacances

Les vacances. Chacun fait ce qu'il veut. Rester en pyjama toute la journée ou à poil, ne pas se doucher, manger que des gâteaux et du flan. Lire la poésie de Jean en râlant, parce que j'aurai du l'écrire, mais non, parce que comme ça, sans en changer une virgule, elle est trop belle. Se marrer en descendant le mur de Tom, en se disant il est barge, il est barge. Prendre le large avec les albums de Marie-Laure. Et chasser la sardine avec Hervé. 

Maitte
24 juillet 2012

lundi 23 juillet 2012

Copirates

Les mots de La Mô (Mo.Maitte), les dissections de Fatimaxx (Ftx), les aphorismes extravagants et maximes miniatures de Briacosaure Calvitis... Sachez croiser ! 

Chassés croisés à lire Entre Gens

parce que

parce que la peur nous transperce de toutes parts ;
parce que le vent sur nos peaux n'efface rien ;
parce que nos vies ne trouvent d'échos nulle part ;
parce que les regards entrevus s'éloignent ;
parce que notre fureur est tissée d'un silence lourd ; 
parce que nos douleurs se télescopent ; 
la voix de l'intime s'envole dans les songes et les vers

Mo.Maitte
23 juillet 2012

dimanche 22 juillet 2012

ballade sur votre mur

J'ai fait une ballade sur votre "mur" - je reviens de chez vous avec vos mots - j'ai à un moment fait le décompte des syllabes d'amour - il en va des vagues à l'âme et revient les lames de fond

samedi 21 juillet 2012

ça se pourrait

ça se pourrait 
de percer le silence de voix proches 
le temps que le vent vienne tout balayer

Mo.Maitte
21 juillet 2012

mercredi 18 juillet 2012

bistrot


Il est tard je vais au bistrot. Dans le bruit les notes dispersées le chaos permanent les rires les effleurements les coups d'oeil qui se cherchent et se fuient parée de mon invisibilité tu n'es plus là je ressors repars m'en vais et allumant une cigarette je me retrouve plongée dans une conversation secrète une échappée en solitaire d'où les barbares sont gommés. Ce monde va s'écrouler il s'écroule déjà un peu et s'écoule le temps. La voix de la fille saoule repasse, vous n'êtes pas gentille, mais ce monde n'est pas fait pour les gentils il faut plus, bien plus. Ces mots franchissent mes parois et se dissout. Nous vivons dans le mensonge de notre amour secret de la dictature de son attrait puissant de sa force illimitée, amour nourri d'ambitions bien rangées dans leur cadre. Je ne vais pas maintenant me vautrer dans l'idée que nous allons faire vivre les droits de l'homme avec des hommes. Je voudrais bien te plaire, ce mensonge là m'appartient. Je ne connais personne qui ait touché la ligne d'horizon.

au gré du temps


Nous irons au gré du temps, dis-tu, m'accrocher à ton gréement et me laisser emporter est une idée que je laisse dans ce silence qui souvent t'interroge. Si je te livrais toutes ces folies ce serait comme de libérer une mer agitée. Je ne suis hélas pas assez folle c'est pourquoi j'écris. Tu l'échappes belle, mais ne le mesures pas. Tu reprends la main, celle de la parole, pendant que mes mains semblent vouloir vivre leur propre songe sur du papier songé de piètre qualité. Tu m'énumères tes dernières journées qui laissent présager un même sort aux prochaines. Tu enchaînes les mots les phrases les paragraphes. Tu connais ton sujet, tu es un excellent orateur. Chacune de tes phrases commence par nous. Nous projet nous combat nous réunion nous, non je rêve, tu as osé le mot révolution. Est-ce correct de reprendre une bière?. Je me concentre sur cette idée. Le temps passe et avec lui gré et gréement. Un mot se détache, sacerdoce. Ça ne me sert pas à grand-chose, je ris et pouffe dans ma bière. Tu m'offres un sourire, tu es satisfait. Sans même te rendre compte tu me morcelles, tu me découpes, tu ignores des pans de moi. Je cherche un synonyme d'incongru. Je ne trouve rien, je t'offre un sourire. Nous avons un peu refait le monde. N'est-il pas temps de reprendre une bière?. Un jour il faudra que je t'avoue que je n'aime pas du tout ta coupe de cheveux. 

en brocéliande


Une tasse de café à moitié pleine et vide. Le jour ne va pas tarder à se lever. Musique du passage de la nuit au jour. Sortir de l'obscur à petits gestes. Peut-être que mon attente est vaine. Il n'est pas nécessaire d'ouvrir la fenêtre pour voir. Soudain une apparition. Le sommeil s'éloigne une nuit s'enfuit une ligne d'horizon. Nul n'a besoin de ne pas voir pour ne pas voir la forêt le ciel la rivière. La poésie te permet de voir sous les jupes des nuages. Une tasse de café vide. La première cigarette. La forêt de Brocéliande. Un chemin à prendre par son milieu. Tracer la route pas à pas. Écrire. 

lundi 16 juillet 2012

je comprends


Je comprends la profondeur de ton ennui à être là, guettant le moment ou je vais poser le crayon, où mes yeux verront à nouveau ton monde et son abondance ; c'est pourquoi je préfère être seule. 

Économe


Je ne me sens d'aucun lien et n'ai aucun atome crochu avec le passé. 
Il faut être seul pour goûter à la vie, pour s'en nourrir. 
Je préfère en toutes choses, l'économie. 
Celle des mots par dessus tout.

Le ghetto du poète


J'écris dans un langage rejeté, 
Ou le maquillage n'est pas de mise, 
Usant de mots puants de vérité.
J'écris dans un monde de solitude, 
Ou la vie est montrée avec ses ratées, 
M'éloignant toujours plus des hommes, 
Dont la fraternité est dispersée 
Dans une permanente falsification. 

samedi 14 juillet 2012

Et moi je m'en fous

Et moi je m'en fous

...
Et mentir effrontément 
Adopter les utopies, 
Se plier à la raison malade, 
Se vêtir de fades alibis, 
Acheter du rêve mort. 

Aller d'une rive à l'autre 
Pour choisir un camp, 
Bâtir des frontières, 
Ne pas sortir de soi-même, 
Se faire transparent.

Flirter avec les malentendus, 
Son âme bouclée au coffre, 
Que l'on déploie à l'occasion  
D'un bref désespoir de saison. 
N'être qu'une carcasse. 

L'été la révolte est en congé, 
La condition humaine méprisée, 
Et moi je m'en fous

14 juillet 2012

dimanche 1 juillet 2012

je m'efface

je m'efface
devant le jour qui se lève
je m'efface
devant l'étendue du vide

Et j'invente
Des chemins de traverse
Et j'invente
De nouveaux cheminements

J'écarte le réel un instant
Par ces basculements

il faut bien habiter quelque part la nuit et le jour

Mo.Maitte
01 juillet 2012