samedi 31 décembre 2016

Que m’arrive t-il ?

Je souffre ce matin du contraire de l’alzheimer
Ma tête se souvient de plus en plus de détails
Mes yeux voient de plus en plus loin 

lundi 19 décembre 2016

se souvenir

Se souvenir - Ecrire - Dire - Redire - Réveiller - Envoler 

Se souvenir, refaire le chemin de l'histoire 
Que cesse l’amnésie des faits et s’explique la ré-alité 
Désir de savoir, de comprendre ce bref passé pesant 
Sa mise à mort droit au coeur et l'immédiate renaissance 
Les émotions pendant - à l'instant, le fil d'amant 
Et je me souviens 
D'un éblouissement à plonger dans le bleu - futilité 
D’une parole, d’un geste, d’un silence, d’un endroit. 
Regarder les photos, le ciel, l'en dedans - violé  
Stagner un instant dans le futile, le flou, le dérisoire

Prendre le temps de l’écriture 
Pour - finale ment - une anodine histoire 
Qui tient - seul ment - sur quelques lignes 
Ecrire du vrai, du souvenir non trafiqué 
Aller d’une anecdote à l'autre 
Trouver le point de basculement 
Comprendre l'inévitable rupture - s'envoler 

Regarder son présent revécu au passé 
Succession d'anodine histoire 
Se détacher - effacer - oublier - respirer

dimanche 11 décembre 2016

pas de vivant, pas de mort

Se recroqueviller

Le soir tombe sur la ville qui disparait dans les ombres.
L'obscurité s'étale comme la peine, à l'infini.
Le froid bannit les rêves, transperce le blouson, la peau.
Les larmes sont de glace au coin des yeux.
Alors, on voudrait s'arrêter là, se recroqueviller, laisser la mort vous prendre.
Au matin, on se renie soi-même, avec la lumière resurgit l'espoir.

jeudi 1 décembre 2016

Voiles

je sais pourquoi je meurs chaque jour 
lentement s'est courbée ma rage, 
le souffle se fait plus court 
et mes yeux se voilent

la vie n'est parfois qu'un immense néant

avortement

une avalanche de mots glacials
sans vent pour en disperser le mal
et le désir qui reste toujours naissant

écume

un rêve d'océan fait de larmes non versées
le soleil a sombré
les dunes sont montagnes
et l'écume en fraîcheur me rappelle votre folie

Oublier

il faut laisser l'oubli faire son oeuvre en nous
les rêves sont si distraits
ils oublient le mal et le rejet

disparaît

quand plus rien de toi ne coule dans tes veines, 
hormis ses bribes d'histoires d'une vie ancienne, 
transformées en épouvantails et cauchemars, 
ou chaque jour est un deuil, il est temps de disparaître