dimanche 19 novembre 2017
samedi 4 novembre 2017
qu'importe
le chagrin fatigue au fil des feuilles qui traînent à mourir sur les chemins
mais, pas à pas, sur la terre froide, sous les pierres ; des grains de vie pointent
qu'importe
ce qui s'est dit
ce qui fut jadis
tout n'est plus que désir lové dans le silence, prêt à bondir
mais, pas à pas, sur la terre froide, sous les pierres ; des grains de vie pointent
qu'importe
ce qui s'est dit
ce qui fut jadis
tout n'est plus que désir lové dans le silence, prêt à bondir
jeudi 7 septembre 2017
sans
sans abri ni frayeur, le coupable est ailleurs
avec les stries qui te blessent faire des tresses
avec les stries qui te blessent faire des tresses
vendredi 18 août 2017
quel mot ajouter
Puisque tout est écrit, quel mot ajouter ? J'ai l'habitude de guetter les ombres les plus furtives, celles qui, un temps donné vous ramènent au bruit d'un train à travers la brume. La souffrance est une lame aveuglante dardée par le soleil, une barque sur un lac gelé. Je garde dans le silence installé tous les mots d'amour que nous aurions pu partager.
samedi 17 juin 2017
Je m’absente
Je m’absente un instant, hors Je pour un temps.
Je reviendrai à moi un peu plus tard,
Lorsque, réconciliée avec l’étrangeté de ma personne
Je renouerai enfin avec l'avenir improbable
Je reviendrai à moi un peu plus tard,
Lorsque, réconciliée avec l’étrangeté de ma personne
Je renouerai enfin avec l'avenir improbable
lundi 5 juin 2017
Absences
Comme si aux bords des lèvres
Se formaient des mots sans parole
Qu’au précipice des yeux
Se mêlaient un album de souvenirs
Errance dans un monde inconnu
ou tout n’est que torrent et absence
Se formaient des mots sans parole
Qu’au précipice des yeux
Se mêlaient un album de souvenirs
Errance dans un monde inconnu
ou tout n’est que torrent et absence
vendredi 26 mai 2017
on me prie
on me prie de ne plus remuer les lèvres,
on me prie soit de me taire, soit de dire autrement,
on me prie de faire discrètement,
on me dit comment dire ou de ne pas dire,
on me prie néanmoins de conserver ma place,
on me convie à remplir l'espace d'une chaise,
on me prie de ne pas déborder, de ne pas être,
on ne me prie pas de prier ni de partir en pèlerinage vers ceux que j'ai aimé
on me prie soit de me taire, soit de dire autrement,
on me prie de faire discrètement,
on me dit comment dire ou de ne pas dire,
on me prie néanmoins de conserver ma place,
on me convie à remplir l'espace d'une chaise,
on me prie de ne pas déborder, de ne pas être,
on ne me prie pas de prier ni de partir en pèlerinage vers ceux que j'ai aimé
jeudi 18 mai 2017
Je vois
Je vois ces gestes de tendresse qui furent un temps trop court. Je sens ma main posée dans la vôtre que je voudrais retenir. Je devine nos ombres marchant au bord de l’eau, je cherche l’oiseau dans son arbre. Il me revient des airs que je fredonne en sourdine. Je vois une somme de souvenirs qui se heurtent à votre plongée dans l’abîme. Je suis là et ailleurs avec ces souvenirs de vous qui s'accrochent, vos gestes, votre silhouette trépignant pour que je vous donne mon attention. Je revois ce regard en attente que le mien soit à vous. Vous n’avez pas pris garde. En vous exilant de votre vie, vous vous êtes exilés de nous.
mercredi 17 mai 2017
Lame
Je voudrais me défaire de la
gravité de soi et de nous, laisser la lame de la pensée dévier avant qu’elle n’incise
trop profondément.
Je voudrais qu’explosent les
resserrements de nos vaisseaux de sang et que de nos souvenirs rejaillisse une
lame de joie.
Je voudrais être comme une lame bondissant
au-delà des limites de ce monde et être toute entière en retour et revient.
Le chemin des larmes
Pour voir où vont mes larmes il faudrait se rapprocher de la
mer et attendre, être patient car le chemin est long, semé de temps de
sécheresse, de vent qui efface. Pour voir où vont mes larmes il faudrait se
rapprocher de mon cœur palpitant, survoler les songes. Pour voir où vont mes
larmes il faudrait
Repli
Repli
Au creux de la vie en lui, repli de la vie qui se
recroqueville en lui, repli de lui qui devient sourd aux bruits de la ville, au
chant des oiseaux, à la vie. Entre la vie et lui le rythme est convenu par le
flux de sa pensée qui galope d’une idée à l’autre. Son dos tourné, raide devant
l’écran, ses doigts sur le clavier, sa vie devient un phrasé ininterrompu.
Repli fœtal, fatal à la vie. Les jours s’enfilent dans son confort, inconfort
du rêve, la poésie s’effrite en cherchant les mots qui s’enfilent et s’effacent
au moment de saisir le stylo. Sa pensée file en un retour éternel, dans un même
mouvement qui étouffe toutes palpitations et assassine les rêves.
jeudi 30 mars 2017
la vie
ces dernières années furent de beaucoup de malheur pour trop peu de bonheur,
à supporter le réel dans le bruit et la fureur, presque morte
à présent en dépit des désillusions, des reniements ; je ne céderai pas à la tentation du désespoir
à supporter le réel dans le bruit et la fureur, presque morte
à présent en dépit des désillusions, des reniements ; je ne céderai pas à la tentation du désespoir
jeudi 2 février 2017
dimanche 29 janvier 2017
mercredi 25 janvier 2017
Promène toi
suspends le désespoir
oublie le avec ses exigences
laisse toi bercer par le pas de la marche
mardi 24 janvier 2017
le feu
le feu qui s'arrêta si près de nous devint plus clair et si je vois l'amour que tu me montres je vois nettement celle dont j'attends le comment, le quand de son glissement
rien ne bouge car elle ne bouge pas
rien ne bouge car elle ne bouge pas
pleurs
tout ce qui n'est pas pleuré te fait étouffer, t'écrase la gorge, serre tes poumons, alors je regarde ailleurs et je me noie dans un verre d'eau
les larmes remplissent les âmes égarées et trop de larmes assassine l'élan
les larmes remplissent les âmes égarées et trop de larmes assassine l'élan
peurs
peurs et angoisses primaires
réel en différé, présence réelle mais autre
si on revient vers l'autre, c'est que le temps nous y porte
on a peur ou on s'imagine des peurs ?
des jours, des mois, des souvenirs et les mots en avalanche,
les mots qui mitraillent, les ombres qui avalent les ombres
j'attends l'anesthésie
j'attends l'explosion
réel en différé, présence réelle mais autre
si on revient vers l'autre, c'est que le temps nous y porte
on a peur ou on s'imagine des peurs ?
des jours, des mois, des souvenirs et les mots en avalanche,
les mots qui mitraillent, les ombres qui avalent les ombres
j'attends l'anesthésie
j'attends l'explosion
lundi 23 janvier 2017
lundi 16 janvier 2017
Fantôme
il s'en donne à coeur joie
faisant revivre la séparation
je rentre à la maison
une route, un pont
la ville
faisant revivre la séparation
je rentre à la maison
une route, un pont
la ville
dimanche 15 janvier 2017
le ciel est immense
Est-ce que l'on arrête d'aimer, ceux que l'on a aimé ?
Où se réfugie l'amour trahi, bafoué ?
Tu as fait briller mes yeux quand autour tout était noir, tu m'as fait espérer, vivre, rire et pleurer. Et tu as décidé de tout briser un sourire aux lèvres avec cette froide brutalité qui me fait encore trembler d'effroi.
Et ma chute vers le sol semble sans fin. Je lève les yeux et m'aperçois que le ciel est toujours immense.
Où se réfugie l'amour trahi, bafoué ?
Tu as fait briller mes yeux quand autour tout était noir, tu m'as fait espérer, vivre, rire et pleurer. Et tu as décidé de tout briser un sourire aux lèvres avec cette froide brutalité qui me fait encore trembler d'effroi.
Et ma chute vers le sol semble sans fin. Je lève les yeux et m'aperçois que le ciel est toujours immense.
jeudi 12 janvier 2017
mercredi 11 janvier 2017
Confession
Réaliser un de mes rêves, un vrai, ça me rend toute tremblante avec la marée montante dans les yeux
vivre
Tout instant offre la possibilité d'une histoire à vivre
Qui s'éloigne en regret si on n'ose la saisir
Qui s'éloigne en regret si on n'ose la saisir
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