lundi 9 juin 2014

haines


une rumeur 
et puis, c'est une réalité 
mais l'attente
encore attendre 

on entre pas en résistance, on suit ses valeurs, une évidence 

l'engagement sur un NON
un refus 
simplement 

nous sommes dans la catégorie des gens qui doivent disparaitre 
attendre
garder l'espoir, survivre, garder sa dignité 

lever la tête 

construire sa vie
rester vigilante 
construire sa vie d'après 

les symptômes sont visibles 
hiérarchiser les races, les hommes 
le mépris de l'autre
il est là le mal
la haine de l'autre
ça peut recommencer 
indignez vous 


aube dorée


que sont ces ombres - où vont les cris d'insoumis - ne rien attendre - passer des seuils - puis passer l'oubli - un feu se répand dans la ville en fête - une éclaircie factice offerte - le peuple endormi ripaille - le souffle noir s'étale - le poison s'infiltre dans un chant - un jour, dans une aube dorée, se réveillera enchaîné

identitaires


Ils érigent de vieux murs - des blocs aux souvenirs brûlants - éparpillent leurs idées nauséabondes - comme d'autres des pétales fanées - qui rejoignent l'éphémère

mardi 3 juin 2014

tu n'es plus !


tu n'es plus qu'un fil de questions, d'attentes, d'impossibles, de craintes - une petite souffrance qui vient en ressac et va - va et vient dans une boucle - tu n'es plus qu'à exaucer la marée - le sel en bouche et en regards voilés - a ressembler à la folie on y oublie la soif - 

lundi 2 juin 2014

trancher


détacher un à un les pétales - sur le sol viendront se poser - nul autre lieu en pensée - disparues les poussières - au seuil du jour, rien - peut-être, rien qu'un songe - aller au plus simple - 

prendre aube


prendre ses inquiétudes et les placer au fond du tiroir, petite chose narquoise, constater qu'elle est à bout de souffle, rétrécie, usagée et qu'elle peut finir par la fenêtre 

prendre avec d'autres mots, que l'on sélectionne dans sa tête, l'objet de l'inquiétude, se déplacer, s'en écarter, regarder les bienfaits de l'éloignement, de la rupture

prendre des routes, prendre le sentier de l'avenir, la douceur du matin, la caresse du vent, dénouer ses cheveux, s'allonger, regarder le ciel y retrouver l'enfant qu'on a été 

dimanche 1 juin 2014

parler vrai

parler vrai

Ça ne vous a jamais traversé l'esprit, à la lecture de certains profils FB, de vous dire "tiens, je le croyais de gauche ou de droite ?" . 
Facebook à ceci d'intéressant ; voir qui se mêle, qui se mélange, qui rigole de tout et de rien ensemble, qui partage des idées, avec qui je sors et organise des bouffes, …Et puis vous voyez aussi comment, dans quelles conditions ces gens là vivent. 
Ça ne vous a jamais traversé l'esprit "que ce qui les réunis le mieux, sont leur condition sociale, le fric" ?.

Moi j'aime bien la page FB de ce type qui chaque jour te propose une haine, une insulte à cliquer. Et ça marche, il a sa petite côte, ce qui le pousse à continuer. La connerie ça marche bien. 
Le fait que certains viennent cliquer, poser une crotte, juste pour l'exiter et histoire d'en rigoler après est assez croquignolet non ?. 

Aujourd'hui j'ai repéré une nana qui se réjouit sans le dire franchement de la montée du FN. Vue le nombre de personnes qui cliquent … Madame De n'est pas courageuse, elle préfère lâcher son chien fou, celui qui a son "franc parler"… Si si, le franc parler qui consiste à parler sans réfléchir et à lâcher des paquets de merde. Mais Madame de va aussi te mettre des chansons au titre évocateur. madame de insinue et s'infiltre. 

Sacré lui. Voilà que lisant le statut d'un type dont le cul est a lécher pour des raisons de pouvoir il se rend à une manif anti-fn. Lui qui n'est que bêtise et médiocrité. Lui qui dit sa haine des Roms et des étrangers. Passer du lâché de bottes à lèche cul, apparemment c'est people.