dimanche 2 juin 2013

Strasbourg Semaine 12


Strasbourg
Plus de poésie. Moins de concessions. Faire taire ceux qui ne parlent de rien. Plus de moi. Plus de nous. Nous sommes du monde.

La marche peut-être
Se partage mal. Une personne du silence qui ait le goût de l'éloignement au coude à coude, peut-être. Un flot de mots m'éreinterait trop. Se déplacer, regarder, mesurer, comprendre. Ça pourrait être simple.

Point météo
Dans le ciel une tempête d'eau qui se répand sur les hommes qui cherchent un abri qui leur est refusé qui va vers l'église, le temple, qui ferment leurs portes à clé qui n'attendent plus rien qui cherchent un abri qui avancent qui attendent qu'une association ouvre ses portes qui sont déjà envahies par les hommes qui cherchent un abri qui

Directeur
Un boutiquier. Une mentalité de propriétaire. Tout lui est dû. Véhémence des sectaires qui détiennent la vérité absolue. Étant donné qu'il suffit de croire. Bien sûr. Se dire que les autres ont probablement un peu raison quand même. Avancer à son rythme.

Strasbourg
Aller de seuil en seuil sans jamais pénétrer la demeure. Longer les portes closes, se laisser avaler par la nuit. Être du mauvais côté des murs. Être hors les murs, hors les frontières. 

Écrit et ratures
Sans l'écrit et mes ratures je dériverais dans les névroses de ce monde. Je ne me poserai pas de questions. Je serai vivante et non existante. Je flotterai dans nos néants. Je crois qu'on peut se donner comme exigence de ne jamais cesser d'apprendre. En toute occasion. De tout de tous. 

Ceux là
Qui défendent une cause, précise, déterminée, limitée me font peur. Ceux là qui rajoutent des frontières entre les hommes, entre les misères. Ceux là qui me passent sous le nez sans voir. Ceux là sont-ils à combattre ou à ignorer. Ce temps est celui du marché noir de la pensée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire