jeudi 2 août 2012

résistance


D'habitude, de cette vie je ne dis jamais rien. 
Je lâche quelques mots comme on ensemence 

Que reste t-il de nos idéaux? 
En terre avec nos pères 

à l'attaque, les petits prix, achetez en un le deuxième est gratuit, osez 
consommez, 

dans un pays qui se place derrière l'image développé

regression sociale
derrière les paillettes 
la grande misère
figés dans des vitrines 

l'inégalité a grandit 
la vague 

la social démocratie est loin derrière
les jours heureux écrits dans le sang 

l'intérêt particulier 
vivant dans l'intérêt collectif
noyé dans le profit

tout a été détricoté 
démantellement systématique de tous les acquis sociaux 
école, santé, logement, ...
la France a fait un immense bond en arrière

république de riches
république de la privatisation qui fiche en l'air tous les services publics

moulinette libérale
compétences, objectifs : l'individu est enregistré, fiché
contrôle social généralisé

34000 postes de fonctionnaires supprimés en 2010 affectant d'autant la qualité des services publics 
Entre 1500 et 3000 classes de primaire fermées en 2011
50 hôpitaux publics sont menacés 
60% des maternités ont été fermées

les médias caquettent sur le "déficit" et taisent la réserve que les 40 premières entreprises Françaises possèdent : 180 milliards d'euros 

180 milliards d'euros de réserve, c'est plus que la somme des produits intérieurs bruts de : l'Uruguay, le Paraguay, la Bolivie, l'Equateur, le Panama, le Costa Rica, le Nicaragua, le Honduras et Cuba. 178,5 milliards d'euros.

Ces 40 premières entreprises ne savent pas quoi faire de cette réserve !

système d'installation de la misère sociale
attaque en règle du service public
c'est le néolibéralisme

3,5 millions de personne ne peuvent payer leur facture d'électricité et de gaz lorsque l'hiver arrive 
car l'argent doit rentré pour payer les dividendes des actionnaires privés 

8 millions de pauvres
des milliers et des milliers de sans abri
200 000 personnes qui n'ont strictement rien

un rapport de la Cour des Comptes estime que plus de 172 milliards d'euros échappent aux caisses de l'Etat, au titre des déductions fiscales offertes aux grandes entreprises et aux plus riches par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
En comparaison le déficit de la sécurité sociale était de 29 milliards d'euros en 2010.

et apparaissent les travailleurs pauvres : ils ont un emploi mais ne peuvent ni se loger, ni se soigner, ni manger à leur faim 

Voilà la France d'aujourd'hui, une classe dominante, très conquérante 
et un peuple de classes moyennes et populaires laminé, désespéré
une société cynique et d'une violence extrême dans les rapports sociaux 

la contradiction
la réalité continue de vivre et d'exister

l'europe est à l'agonie
on s'adapte ou on propose d'autres solutions ?

la presse ?
9 groupes de presse qui appartiennent à des banquiers, des industriels et des marchands d'armes … forcément ils n'ont pas les mêmes points de vue que le peuple !


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