D'habitude, de cette vie je ne dis jamais rien.
Je lâche quelques mots comme on ensemence
Que reste t-il de nos idéaux?
En terre avec nos pères
à l'attaque, les petits prix, achetez en un le deuxième est gratuit, osez
consommez,
dans un pays qui se place derrière l'image développé
regression sociale
derrière les paillettes
la grande misère
figés dans des vitrines
l'inégalité a grandit
la vague
la social démocratie est loin derrière
les jours heureux écrits dans le sang
l'intérêt particulier
vivant dans l'intérêt collectif
noyé dans le profit
tout a été détricoté
démantellement systématique de tous les acquis sociaux
école, santé, logement, ...
la France a fait un immense bond en arrière
république de riches
république de la privatisation qui fiche en l'air tous les services publics
moulinette libérale
compétences, objectifs : l'individu est enregistré, fiché
contrôle social généralisé
34000 postes de fonctionnaires supprimés en 2010 affectant d'autant la qualité des services publics
Entre 1500 et 3000 classes de primaire fermées en 2011
50 hôpitaux publics sont menacés
60% des maternités ont été fermées
les médias caquettent sur le "déficit" et taisent la réserve que les 40 premières entreprises Françaises possèdent : 180 milliards d'euros
180 milliards d'euros de réserve, c'est plus que la somme des produits intérieurs bruts de : l'Uruguay, le Paraguay, la Bolivie, l'Equateur, le Panama, le Costa Rica, le Nicaragua, le Honduras et Cuba. 178,5 milliards d'euros.
Ces 40 premières entreprises ne savent pas quoi faire de cette réserve !
système d'installation de la misère sociale
attaque en règle du service public
c'est le néolibéralisme
3,5 millions de personne ne peuvent payer leur facture d'électricité et de gaz lorsque l'hiver arrive
car l'argent doit rentré pour payer les dividendes des actionnaires privés
8 millions de pauvres
des milliers et des milliers de sans abri
200 000 personnes qui n'ont strictement rien
un rapport de la Cour des Comptes estime que plus de 172 milliards d'euros échappent aux caisses de l'Etat, au titre des déductions fiscales offertes aux grandes entreprises et aux plus riches par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
En comparaison le déficit de la sécurité sociale était de 29 milliards d'euros en 2010.
et apparaissent les travailleurs pauvres : ils ont un emploi mais ne peuvent ni se loger, ni se soigner, ni manger à leur faim
Voilà la France d'aujourd'hui, une classe dominante, très conquérante
et un peuple de classes moyennes et populaires laminé, désespéré
une société cynique et d'une violence extrême dans les rapports sociaux
la contradiction
la réalité continue de vivre et d'exister
l'europe est à l'agonie
on s'adapte ou on propose d'autres solutions ?
la presse ?
9 groupes de presse qui appartiennent à des banquiers, des industriels et des marchands d'armes … forcément ils n'ont pas les mêmes points de vue que le peuple !
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