dimanche 17 août 2014

Je marche

Je marche jusqu'au bout du jour, jusqu'à la lumière-pénombre, vers chien et loup. Je marche sous le ciel changeant. Je marche jusqu'à la porte du silence et de l'immobile. Dans le jour disparu, mes yeux redessinent les parterres de fleurs, recolorent l'absence. Je me pose sur l'herbe fraîche. J'écoute le silence et l'oubli. J'attends jusqu'au bord de la nuit, le moment de repeindre les ombres.

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