samedi 27 juillet 2013

Strasbourg Semaine 19


Strasbourg - Le monde
Les plus pauvres et les pauvres sont maltraités à chaque souffle de leur vie. Leurs enfants grandissent à l'ombre des immeubles, sous le regard des dealers et de la compassion organisée. 

La mort vit en nous
N'être pas retenu par des racines dans ce cours du temps qui file. Moi j'ai des souvenirs. Jeune j'ai marché dans les chemins du maquis. Aujourd'hui, nous sommes comme suspendu entre révolte et dépression, entre désir d'émancipation et résignation désenchantée. J'ai vu mourir notre combativité. 

Refusons 
Et si on refusait cette société qui nous divise, nous communautarise et nous assassine à petit feu?. Tout simplement. Et si, on jetait le mal nommé, calendrier social et descendions dans nos rues avec pour seule idée d'être ensemble, là, à un moment que l'on se donne. Et si on refusait la maltraitante d'État ?. Tiens, je vais reprendre du sorbet, ça ne se refuse pas. 

Acceptons 
Notre part de laisser aller, de laisser faire que nous abandonnons aux manipulateurs de haine. Acceptons d'avoir baisser les bras, de ne plus donner à nos enfants le goût d'apprendre, le découvrir. Relevons la tête. Réinventons le mouvement, un quelque chose qui ressemble au monde dont nous rêvons, et pour lequel nous résistons maladroitement. 

L'écho des souvenirs
Tu te tais tu t'atterres tu regardes le ciel tu respires tu avances tu te poses tu bifurques tu sais tu doutes alors tu recommences tu continues tu te tais… Le silence te suit t'enveloppe et te glace. Les souvenirs te poursuivent repoussent l'oubli le chasse le titille. Tu attends… 

Vacances
Tu prends le large plusieurs fois par an. Train, avion, voiture. Je prends ma plume, je prends les mots. Crayon, stylo, clavier. Tu prends des photos. Je prends l'imagination. Tu fais un stock de livres. J'aligne des mots. Je m'enfuis, je futile, je fredonne aussi. Je reviens. Dis, quand reviendras-tu?. 

...
Donne moi tes pas que j'y pose les miens. 


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