samedi 27 juillet 2013

Strasbourg Semaine 18


Cause toujours
La volonté de changer les choses en profondeur est absente. Je vois des enthousiasmes immenses qui se répandent comme des vagues déferlantes, pour des causes inutiles, souvent idiotes à la portée de cette société cliquante. Clic. 

Strasbourg - Le monde
Il n'y a provocation que pour les imbéciles qui se sentent provoqués. Se précipiter sur l'info comme un chien sur un os à ronger, ça ne nourrit pas la réflexion, par contre ça fait saliver et baver les légions d'abrutis!
Du peu
Écrire le peu que la voix lance. Écrire peu. Du peu que l'on peut, s'élancer. Rien n'est achevé, tout est en remous et en brisants. S'accrocher, se laisser dériver, selon la furie et le sens des courants. Se laisser porter sans perdre de vue l'impossible rivage. L'incertain est ouvert. 

La paix
Pour trouver la paix intérieure, il faudrait d'abord qu'on nous la foute à l'extérieur !

Complicité au loin
J'ai vu la bête en action et j'ai battu de l'âme en solitaire. J'ai entendu le silence s'abattre et je suis partie à la recherche des mots. C'est au loin que j'ai trouvé l'écho apaisant de ma souffrance affolée. Le coeur retrouve son rythme, puis le souffle. Mes yeux s'ouvrent plus largement. L'illégal fait partie de toutes nos organisations autant que le légal. 

Strasbourg - Horizon
On peut se satisfaire de ce que l'on a et garder à l'esprit que le reste est à prendre. On ne montre l'autre qu'à travers ses faiblesses, ses incapacités, ses restrictions. Changeons cela, posons nos yeux sur nos qualités, nos possibilités ; sur nos horizons à partager. Chassons ces brouillards de nos regards. 

Parfois 
Parfois il me semble que je suis d'un autre siècle. L'herbe grasse dans laquelle j'ai si souvent refait le monde par petites touches est devenue herbe crasse. Le rêve n'a plus de goût, plus de saveur, plus d'odeur, plus de couleur. Parfois je me surprends à marmonner et à dodeliner de la tête. 

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