mercredi 18 juillet 2012

au gré du temps


Nous irons au gré du temps, dis-tu, m'accrocher à ton gréement et me laisser emporter est une idée que je laisse dans ce silence qui souvent t'interroge. Si je te livrais toutes ces folies ce serait comme de libérer une mer agitée. Je ne suis hélas pas assez folle c'est pourquoi j'écris. Tu l'échappes belle, mais ne le mesures pas. Tu reprends la main, celle de la parole, pendant que mes mains semblent vouloir vivre leur propre songe sur du papier songé de piètre qualité. Tu m'énumères tes dernières journées qui laissent présager un même sort aux prochaines. Tu enchaînes les mots les phrases les paragraphes. Tu connais ton sujet, tu es un excellent orateur. Chacune de tes phrases commence par nous. Nous projet nous combat nous réunion nous, non je rêve, tu as osé le mot révolution. Est-ce correct de reprendre une bière?. Je me concentre sur cette idée. Le temps passe et avec lui gré et gréement. Un mot se détache, sacerdoce. Ça ne me sert pas à grand-chose, je ris et pouffe dans ma bière. Tu m'offres un sourire, tu es satisfait. Sans même te rendre compte tu me morcelles, tu me découpes, tu ignores des pans de moi. Je cherche un synonyme d'incongru. Je ne trouve rien, je t'offre un sourire. Nous avons un peu refait le monde. N'est-il pas temps de reprendre une bière?. Un jour il faudra que je t'avoue que je n'aime pas du tout ta coupe de cheveux. 

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