samedi 7 mai 2016
quand, sur les murs
quand,
sur les murs / sur
les miroirs / coulent des larmes arc
en ciel /
car
on
n'en finit plus d'à jamais sauver le monde / le même / et, dans la
foulée, de le quitter, puis de le perdre, le laissant dans
la même agonie /
quand,
devant
nos
yeux / il
ressemble
à une pauvre bougie, à la flamme vacillante /
j'ai
du noir plein la tête ; jusque dans la
bouche, en haut le coeur
/ la douleur résonne comme une brise sèche en plein hiver / je
commence
à comprendre que toutes mes,
nos
pathologies, je
les invente et les propulse sans savoir, de ma
tête à mon
corps, de mes
yeux vers ma
peau /
j'encaisse
/ pour demain / être prête / s'accrocher
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