mon silence s'appuie sur les murs gris de la ville,
accoudé au ponton, comme un écho de pluie,
il écoute chaque battement de vie,
traverse les brumes et les terres brûlées,
passe le cap du jour et de la nuit,
il s'évade parfois dans les sanglots d'un coeur attendri
par le chant des feuilles né de la caresse du vent
mon silence est fait de mots qui meurent à chaque signe de vie
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