vendredi 27 décembre 2013

creux

se caler dans un interstice 
envelopper son corps encombrant 
pas vraiment mort ni vivant 
souffler le froid comme un dernier souffle 
l'extirper de nous 
immobile sous l'amas de chiffons 
la ville obture ces endroits serrés 
coins refuges pour nuits agitées 
sommeil aux aguets 
il y a des nuits sans lune 
des nuits sans étoiles 
nuits parfaites pour chasser la tyrannie du lendemain 

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