jeudi 13 octobre 2011

la traque

je ne voyais le renouveau que dans les changements de la nature environnante
les rares fois ou je m'aventurais à l'homme je n'étais pas en mesure d'apprécier quoi que ce soit
je devais marcher sans cesse ne m'arrêtant qu'aux défaillances de mon corps
marcher pour avancer, marcher sans envisager l'avenir, en occultant toutes traces du passé
les jours devenaient des semaines qui formaient des mois puis passèrent des années

Monique Maitte

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